Le happy end ou fin heureuse est un motif récurrent dans les œuvres artistiques et notamment dans les films.
La fin heureuse est généralement considéré comme une spécialité américaine, ce qui explique l'utilisation de ce terme anglais happy end dans de nombreuses autres langues y compris le français. La tendance de Hollywood à préférer ce type de fin se manifeste dans de nombreux films, au point de modifier la fin originale d'œuvres adaptées au cinéma.
Par exemple, dans La Petite Sirène de Hans Andersen, le prince ne remarque pas Ariel qui est sans voix. Alors que le Prince est sur le point de se marier avec une autre princesse, le seul moyen pour Ariel de redevenir sirène est de tuer le prince. Elle préfère se suicider. Dans La Petite Sirène des studios Walt Disney, Ariel finit par épouser le prince avec la bénédiction de son père, le roi de la mer.
Cette tendance aux fins heureuses a été la source de plusieurs conflits entre réalisateurs et producteurs, ces derniers estimant généralement qu'un happy end serait plus vendeur que la fin pessimiste voulue par le réalisateur, ce dernier ne parvenant généralement à faire part de la fin qu'il avait prévue que grâce à un director's cut. Les cas les plus célèbres de ce genre de conflit sont Le Grand Silence, Blade Runner et Brazil.